dimanche 28 avril 2013

Restes éparts de blog tombés dans les oubliettes



Restes éparts de blog tombés dans les oubliettes du cyberespace à propos de je ne sais plus trop quoi.

Me revient un lointain souvenir, il était question de syndrome, donc par probité intellectuelle et morale, je suis allée consulter la définition. La démarche pour louable quelle soit, m’a tellement traumatisée que je vous ferai grâce du résultat de mes recherches et je passerai directement à la  liste suivante :

Les abréviations et leur contenu médical :

DE. Dépression endogène
DR dépression réactionnelle  
DPI dépression passant inaperçue
DEA dépression pour emmerder les autres, (attention je sens que je vais faire une dépression)  FM fibromyalgie simple
FMC la même mais compliquée (pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué)
SFC syndrome de fatigue chronique, (certainement due à un virus corse)
SGS Syndrome de Gougerot-Soeren ou syndrome sec « du au réchauffement climatique »
SPT stress post-traumatique
SPTR syndromes post traumatiques à répétition, etc. ….
Et là je ne vous parle que de mes syndromes reconnus et approuvés médicalement. (Légèrement améliorés quand même.)
Syndromes qui sont peut être les vôtres, si ce n’est pas maintenant, ne vous découragez pas, vous avez tout le temps.

J’ai par ailleurs une très intéressante collection de syndromes strictement personnels :
SY (pour syndrome, trop long à écrire)

SY de la roue de secours,
SY spontex ou de bob l’éponge 
SY de la femme de Zorro qui attend telle pénélope le retour du Héros
SY de la voix consultative à condition d’être d’accord 
SY du poisson rouge dans son bocal qui attend Alzheimer
SY de Oreste SaintDrome, un très vieil ami à moi
SY du assis-coucher-debout
SY des personnalités multiples-qui-se-flanquent-sur-la-gueule
SY du touchez-pas-à-mon-psy-ni-à-ma-névrose-c’est-à-moi 
SY du diesel en panne de pré chauffage par – 35°  avec batterie HS et dans le mauvais sens de la pente.….
SY PPFRQTPH (la pauvre petite fille riche qui a tout pour être heureuse).je tiens particulièrement à celui-ci, car il a tenu une place importante dans mon existence.

Et ce n’est certes pas fini, mais je m’empresse de publier ces bribes qui moisissaient depuis un temps certain dans la stratosphère du cyber espace avant qu’elles ne perdent toute crédibilité et que le lecteur éventuel lui, perde tout espoir de les relier à quoi que ce soit de compréhensible dans ce Blog légèrement déjanté.

Surricatagaga

Autre morceau resté en rade et renfloué in extrémis avant de sombrer irrémédiablement dans l’oubli Alzheimerien le plus total.

Revenons à la rubrique triage, je me suis un peu laissée entrainer, effectivement j’ai tendance à fonctionner ainsi :
Je pense à A, qui me fait penser à B, lequel me rappelle une bonne blague sur C qui a vraiment un tas de choses en commun avec D, et à propos, il faut que je raconte ce que E a fait avec la poêle à frire qu’il avait empruntée à A .Et vous avez de la chance que je n’aille pas jusqu’a Z.

Rien à voir Dieu merci, je l’espère  avec la voisine qui vous rapporte tous les potins du quartier :
Le cancer de Mme Padchance emportée en six mois, alors qu’elle pétait la santé « nous sommes bien peu de chose » ! , les catastrophes climatiques qui montrent bien que Nostradamus et le calendrier aztèque avaient raison pour 2012, ces Arabes qui ne sont probablement pas tous des extrémistes, mais alors pourquoi les femmes portent elles le tchador ? (je ne suis pas raciste mais avouez qu’il y aurait de quoi !) en passant par le réchauffement planétaire à effet de serre, le pape qui démissionne ……….
Sans oublier les conflits et scandales bien juteux en cours.

La dite voisine tente de poursuivre (en vous acculant contre un mur ou une vitrine) sur la nouvelle génération. Celle-ci, non contente de ne pas se lever dans le tram pour laisser asseoir un vieux monsieur cacochyme (çà c’est tout spécialement pour Corinne) , porte des baskets délassés et met les pieds sur les banquettes. Ouf !
Toutes choses que vous ignoriez, bien entendu.

Vous avez beau reculer pas à pas en marmonnant quelques excuses vaseuses et absolument pas convaincantes sur un supposé rendez vous urgent. Vous serez poursuivi et  ..culé  (acculé bien sur, si vous avez pensé a autre chose c’est du à votre esprit mal tourné ) par ladite voisine, vous ne vous en tirerez pas à moins d’une demie Heure

Et encore contraint de lâcher quelques : Ah la la dans quel monde vivons nous !  je me demande où nous allons ! De mon temps …… ! ou dans le genre pseudo érudit, « c’est la décadence ma bonne dame comme la chute de l’empire romain en 1000 fois pire, laquelle fut suivie de l’invasion des Visigoth, Ostrogoth,  Escargoth et autre péril jaune », considérations dont vous n’êtes pas très fièr et qui n’arriveront même pas à décourager votre interlocutrice.
  
Vous profiterez d’une apnée ou d’une syncope  providentielle de cette brave femme pour détaler et sauver votre peau ainsi que ce qui reste de votre santé mentale.

(Pensez à réutiliser ce paragraphe dans une prochaine rubrique sur les relations sociales)

Autres Reliquats,

Trier, éparpiller, jeter.

Apres cette légère digression revenons au triage et en particulier au jetage.   

La chose se complique déjà s’il faut trier en vue de choisir, et devient carrément impossible si
ça débouche sur la notion  « se séparer de » ! Vous remarquerez que je n’emploie pas le terme de jeter, car je friserai le coma dépassé.

Mais pourquoi direz-vous ? Avec un sens aigu de l’à-propos.
Sachez déjà que c’est atavique car dans ma famille on citait une phrase d’un ancêtre inconnu « il vaut mieux que ça fasse mal plutôt que ça se perde » en plaisantant certes, mais quand même ; imaginez un peu le manque colossal qu’indique une telle maxime familiale, venant rebondir sur les MFE (manques fondamentaux de mon existence).

Quand je pense que c’est avec une telle IFI (injonction familiale inconsciente) que j’ai fait une carrière d’apothicaire, j’en frémis encore, imaginez : un reste d’arsenic incasable, et hop ! 

Disons donc que je pars  avec un lourd handicap, auquel s’ajoute la pensée pragmatique : «ça peut toujours servir » ! Quand et à qui, çà reste à déterminer. 
Tout un reliquat provenant de périodes de guerre et de pré société de consommation ! Eh vous là bas, n’essayez pas d’en déduire mon âge !
De plus pour ma défense (si j’en ai besoin) les hommes de ma vie ont été :
L’un collectionneur plus ou moins averti,
L’autre bricoleur-transformateur de génie ; toutes activités demandant un stockage important. Autant dire qu’ils ne m’ont été d’aucun secours dans le domaine du déblayage, quand ils n’ont pas carrément aggravé la situation.

N’arrivant pas à me SD ( séparer de ), terme acceptable pour dire  « jeter » , mon activité se borne donc à déplacer des choses d’un endroit à un autre .Au bout d’un moment je me mets à douter sérieusement de l’efficacité de mon entreprise, surtout quant les piles de vêtements s’écroulent régulièrement , que pour trouver une casserole je suis obligée de sortir tout ce qui se trouve devant , sur les cotés et au dessus.

Pour m’asseoir sur mon canapé je dois au préalable écarter une douzaine de coussins à l’utilité très épisodique, sous peine de m’asseoir bancalement sur une pyramide à degrés qui m’oblige à regarder la télé en diagonale, sans compter que çà ramollit la colonne vertébrale.   

Donc, c’est dit, je suis une traumatisée de la séparation, une compulsive du stockage, une obsessionnelle du tout et n’importe quoi, une collectionneuse maniaque de tout et même du reste.
D’une part je ne peux me séparer d’un objet sans savoir s’il est bien recasé, s’il ne va pas contribuer à polluer la planète, (j’irai habiter dans une ferme dans le Larzac rien que pour pouvoir recycler, et c’est bien la seule raison) 
D’autre part, je collectionne les petites merdes qui seront autant de cadeaux potentiels mais pas toujours faciles à caser. Il peut se passer ainsi plusieurs années avant qu’une merdouille ne trouve preneur.
Je suis la reine des magasins « tout à 2 euros », l’impératrice des solderies, je me délecte dans les vides greniers .C’est préférable pour mon budget que de hanter les Van Cleef & Harpels, Dior ou remplir mon frigidaire chez Fauchon. Mais quand même, ça reste un lourd handicap par rapport à la vacuité de l’espace vital.

Dans la rubrique rangement, 

J’ai oublié de mentionner le phénomène très curieux et jusqu'à aujourd’hui inexpliqué des objets qui se déplacent dans mon dos. En effet, j’ai constaté en maintes occasions que des objets que j’avais, à l’occasion d’une rare mais nécessaire crise de rangite aigue, casés dans un lieu adéquat se révélaient introuvables au cour d’une perquisition dans ledit endroit, pour réapparaître quelques semaines plus tard, et alors que je n’en avais plus besoin.
Dans un chapitre ultérieur je traiterai du mystère inexplicable des chaussettes qui se désolidarisent et disparaissent au lavage.

                                                           Surricatéparpillé

Il y a une citation qui m’apporte un grand réconfort « rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ». Cette citation de Mr Lavoisier m’interpelle parce que :

D’une part elle sécurise ma peur fondamentale du Manque, et part ailleurs, si je pense que tout a été recyclé depuis le Big Bang,  soit 13,7 milliards d’années, c’est donc que je suis fabriquée avec du matériel d’occase, peut être périmé depuis longtemps, ce qui peut expliquer mes disfonctionnements certes, mais qui n’est pas forcément très valorisant.  

C’est un peu comme si j’étais une sous marque à la puissance X, envoyée en Afrique, car incasable ailleurs. Et vous êtes tous dans le même cas.
Reconnaissons que Dieu, le Grand Architecte ou quel que soit le petit nom que vous lui donnez……….était ou plutôt est, puisque IL est éternel, un précurseur dans le domaine Bio puisque c’est lui qui a inventé le recyclage .

A propos pourquoi pas ELLE :
Dieu, le grand Machin, est il forcément masculin, ou comme disait cette dirigeante de groupe féministe : Prions mes sœurs ELLE nous répondra !
Mais à mon vis si dieu avait été une femme il y aurait moins de merdier et plus d’ordre et d’organisation en ce bas monde. C’est bien connu, ce sont les hommes qui  se bagarrent, qui fabriquent des trucs, qui se tapent sur la gueule pour savoir qui pissera le plus loin. (Les filles pissant toutes à la même distance n’ont pas ce genre de problème).
Elles compareront plutôt leur chevelure, créant ainsi des emplois de coiffeur-visagiste-esthéticiennes …… pendant que les homme créeront des guerres et des tas de machins qui détruiront la couche d’ozone et feront sauter la planète.

Reste d’inconvénients du blog (encore un reliquat) :

Autre inconvénient du blog, ça ne fait travailler que les méninges et à la grande rigueur les doigts (de 2 à 4 dans mon cas). Ca a l’avantage de muscler les phalanges et on a beau dire que le travail intellectuel consomme plus de calories que le manuel, ça ne se voit guère au niveau des hanches.
Reste donc à inventer l’ordi-vélo d’appartement, et le faire breveter.

Mais certains ordino-dépendants seraient capables de désolidariser sournoisement l’ordi de son support, le rendant donc amovible et de vous tromper ainsi allégrement « chérie j’ai parcouru 120 kms aujourd’hui »
La solution : un ordi ne marchant qu’à l’énergie pédestre.  

Tout çà fait un peu foutrac mais c’est le reflet fidèle de l’intérieur de mon cerveau

Surricacophonie