Restes éparts de blog tombés dans les oubliettes du cyberespace
à propos de je ne sais plus trop quoi.
Me revient un lointain souvenir, il était question de
syndrome, donc par probité intellectuelle et morale, je suis allée consulter la
définition. La démarche pour louable quelle soit, m’a tellement traumatisée que
je vous ferai grâce du résultat de mes recherches et je passerai directement à
la liste suivante :
Les abréviations et leur contenu médical :
DE. Dépression endogène
DR dépression réactionnelle
DPI dépression passant inaperçue
DEA dépression pour emmerder les autres, (attention je sens
que je vais faire une dépression) FM
fibromyalgie simple
FMC la même mais compliquée (pourquoi faire simple
quand on peut faire compliqué)
SFC syndrome de fatigue chronique, (certainement due à un
virus corse)
SGS Syndrome de Gougerot-Soeren ou syndrome sec « du au
réchauffement climatique »
SPT stress post-traumatique
SPTR syndromes post traumatiques à répétition, etc. ….
Et là je ne vous parle que de mes syndromes reconnus et
approuvés médicalement. (Légèrement améliorés quand même.)
Syndromes qui sont peut être les vôtres, si ce n’est pas maintenant,
ne vous découragez pas, vous avez tout le temps.
J’ai par ailleurs une très intéressante collection de
syndromes strictement personnels :
SY (pour syndrome, trop long à écrire)
SY de la roue de secours,
SY spontex ou de bob l’éponge
SY de la femme de Zorro qui attend telle pénélope le retour
du Héros
SY de la voix consultative à condition d’être d’accord
SY du poisson rouge dans son bocal qui attend Alzheimer
SY de Oreste SaintDrome, un très vieil ami à moi
SY du assis-coucher-debout
SY des personnalités multiples-qui-se-flanquent-sur-la-gueule
SY du touchez-pas-à-mon-psy-ni-à-ma-névrose-c’est-à-moi
SY du diesel en panne de pré chauffage par – 35° avec batterie HS et dans le mauvais sens de
la pente.….
SY PPFRQTPH (la pauvre petite fille riche qui a tout pour
être heureuse).je tiens particulièrement à celui-ci, car il a tenu une place
importante dans mon existence.
Et ce n’est certes pas fini, mais je m’empresse de publier
ces bribes qui moisissaient depuis un temps certain dans la stratosphère du
cyber espace avant qu’elles ne perdent toute crédibilité et que le lecteur
éventuel lui, perde tout espoir de les relier à quoi que ce soit de
compréhensible dans ce Blog légèrement déjanté.
Surricatagaga
Autre morceau resté en rade et renfloué in extrémis avant de
sombrer irrémédiablement dans l’oubli Alzheimerien le plus total.
Revenons à la rubrique triage, je me suis un peu laissée entrainer,
effectivement j’ai tendance à fonctionner ainsi :
Je pense à A, qui me fait penser à B, lequel me rappelle une
bonne blague sur C qui a vraiment un tas de choses en commun avec D, et à
propos, il faut que je raconte ce que E a fait avec la poêle à frire qu’il
avait empruntée à A .Et vous avez de la chance que je n’aille pas jusqu’a Z.
Rien à voir Dieu merci, je l’espère avec la voisine qui vous rapporte tous les
potins du quartier :
Le cancer de Mme Padchance emportée en six mois, alors
qu’elle pétait la santé « nous sommes bien peu de chose » !
, les catastrophes climatiques qui montrent bien que Nostradamus et le
calendrier aztèque avaient raison pour 2012, ces Arabes qui ne sont
probablement pas tous des extrémistes, mais alors pourquoi les femmes portent
elles le tchador ? (je ne suis pas raciste mais avouez qu’il y aurait de
quoi !) en passant par le réchauffement planétaire à effet de serre, le
pape qui démissionne ……….
Sans oublier les conflits et scandales bien juteux en cours.
La dite voisine tente de poursuivre (en vous acculant contre
un mur ou une vitrine) sur la nouvelle génération. Celle-ci, non contente de ne
pas se lever dans le tram pour laisser asseoir un vieux monsieur cacochyme (çà
c’est tout spécialement pour Corinne) , porte des baskets délassés et met les
pieds sur les banquettes. Ouf !
Toutes choses que vous ignoriez, bien entendu.
Vous avez beau reculer pas à pas en marmonnant quelques
excuses vaseuses et absolument pas convaincantes sur un supposé rendez vous
urgent. Vous serez poursuivi et ..culé (acculé bien sur, si vous avez pensé a autre
chose c’est du à votre esprit mal tourné ) par ladite voisine, vous ne vous en
tirerez pas à moins d’une demie Heure
Et encore contraint de lâcher quelques : Ah la la dans
quel monde vivons nous ! je me
demande où nous allons ! De mon temps …… ! ou dans le genre pseudo érudit, « c’est
la décadence ma bonne dame comme la chute de l’empire romain en 1000 fois pire,
laquelle fut suivie de l’invasion des Visigoth, Ostrogoth, Escargoth et autre péril jaune », considérations
dont vous n’êtes pas très fièr et qui n’arriveront même pas à décourager votre
interlocutrice.
Vous profiterez d’une apnée ou d’une syncope providentielle de cette brave femme pour
détaler et sauver votre peau ainsi que ce qui reste de votre santé mentale.
(Pensez à réutiliser ce paragraphe dans une prochaine
rubrique sur les relations sociales)
Autres Reliquats,
Trier, éparpiller, jeter.
Apres cette légère digression revenons au triage et en
particulier au jetage.
La chose se complique déjà s’il faut trier en vue de
choisir, et devient carrément impossible si
ça débouche sur la notion « se séparer de » ! Vous remarquerez que je
n’emploie pas le terme de jeter, car je friserai le coma dépassé.
Mais pourquoi direz-vous ? Avec un sens aigu de l’à-propos.
Sachez déjà que c’est atavique car dans ma famille on citait
une phrase d’un ancêtre inconnu « il vaut mieux que ça fasse mal plutôt que ça
se perde » en plaisantant certes, mais quand même ; imaginez un peu le manque
colossal qu’indique une telle maxime familiale, venant rebondir sur les MFE
(manques fondamentaux de mon existence).
Quand je pense que c’est avec une telle IFI (injonction
familiale inconsciente) que j’ai fait une carrière d’apothicaire, j’en frémis
encore, imaginez : un reste d’arsenic incasable, et hop !
Disons donc que je pars
avec un lourd handicap, auquel s’ajoute la pensée pragmatique : «ça peut
toujours servir » ! Quand et à qui, çà reste à déterminer.
Tout un reliquat provenant de périodes de guerre et de pré
société de consommation ! Eh vous là bas, n’essayez pas d’en déduire mon
âge !
De plus pour ma défense (si j’en ai besoin) les hommes de ma
vie ont été :
L’un collectionneur plus ou moins averti,
L’autre bricoleur-transformateur de génie ; toutes activités
demandant un stockage important. Autant dire qu’ils ne m’ont été d’aucun
secours dans le domaine du déblayage, quand ils n’ont pas carrément aggravé la
situation.
N’arrivant pas à me SD ( séparer de ), terme acceptable pour
dire « jeter » , mon activité se borne
donc à déplacer des choses d’un endroit à un autre .Au bout d’un moment je me
mets à douter sérieusement de l’efficacité de mon entreprise, surtout quant les
piles de vêtements s’écroulent régulièrement , que pour trouver une casserole
je suis obligée de sortir tout ce qui se trouve devant , sur les cotés et au
dessus.
Pour m’asseoir sur mon canapé je dois au préalable écarter
une douzaine de coussins à l’utilité très épisodique, sous peine de m’asseoir
bancalement sur une pyramide à degrés qui m’oblige à regarder la télé en diagonale,
sans compter que çà ramollit la colonne vertébrale.
Donc, c’est dit, je suis une traumatisée de la séparation,
une compulsive du stockage, une obsessionnelle du tout et n’importe quoi, une
collectionneuse maniaque de tout et même du reste.
D’une part je ne peux me séparer d’un objet sans savoir s’il
est bien recasé, s’il ne va pas contribuer à polluer la planète, (j’irai habiter
dans une ferme dans le Larzac rien que pour pouvoir recycler, et c’est bien la
seule raison)
D’autre part, je collectionne les petites merdes qui seront
autant de cadeaux potentiels mais pas toujours faciles à caser. Il peut se
passer ainsi plusieurs années avant qu’une merdouille ne trouve preneur.
Je suis la reine des magasins « tout à 2 euros »,
l’impératrice des solderies, je me délecte dans les vides greniers .C’est
préférable pour mon budget que de hanter les Van Cleef & Harpels, Dior ou remplir
mon frigidaire chez Fauchon. Mais quand même, ça reste un lourd handicap par
rapport à la vacuité de l’espace vital.
Dans la rubrique
rangement,
J’ai oublié de mentionner le phénomène très curieux et
jusqu'à aujourd’hui inexpliqué des objets qui se déplacent dans mon dos. En
effet, j’ai constaté en maintes occasions que des objets que j’avais, à
l’occasion d’une rare mais nécessaire crise de rangite aigue, casés dans un
lieu adéquat se révélaient introuvables au cour d’une perquisition dans ledit
endroit, pour réapparaître quelques semaines plus tard, et alors que je n’en
avais plus besoin.
Dans un chapitre ultérieur je traiterai du mystère
inexplicable des chaussettes qui se désolidarisent et disparaissent au lavage.
Surricatéparpillé
Il y a une citation qui m’apporte un grand réconfort
« rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ». Cette
citation de Mr Lavoisier m’interpelle parce que :
D’une part elle sécurise ma peur fondamentale du Manque, et
part ailleurs, si je pense que tout a été recyclé depuis le Big Bang, soit 13,7 milliards d’années, c’est donc que
je suis fabriquée avec du matériel d’occase, peut être périmé depuis longtemps,
ce qui peut expliquer mes disfonctionnements certes, mais qui n’est pas forcément
très valorisant.
C’est un peu comme si j’étais une sous marque à la puissance
X, envoyée en Afrique, car incasable ailleurs. Et vous êtes tous dans le même
cas.
Reconnaissons que Dieu, le Grand Architecte ou quel que soit
le petit nom que vous lui donnez……….était ou plutôt est, puisque IL est éternel,
un précurseur dans le domaine Bio puisque c’est lui qui a inventé le recyclage .
A propos pourquoi pas ELLE :
Dieu, le grand Machin, est il forcément masculin, ou comme
disait cette dirigeante de groupe féministe : Prions mes sœurs ELLE nous
répondra !
Mais à mon vis si dieu avait été une femme il y aurait moins
de merdier et plus d’ordre et d’organisation en ce bas monde. C’est bien connu,
ce sont les hommes qui se bagarrent, qui
fabriquent des trucs, qui se tapent sur la gueule pour savoir qui pissera le
plus loin. (Les filles pissant toutes à la même distance n’ont pas ce genre de problème).
Elles compareront plutôt leur chevelure, créant ainsi des
emplois de coiffeur-visagiste-esthéticiennes …… pendant que les homme créeront
des guerres et des tas de machins qui détruiront la couche d’ozone et feront
sauter la planète.
Reste d’inconvénients
du blog (encore un reliquat) :
Autre inconvénient du blog, ça ne fait travailler que les méninges
et à la grande rigueur les doigts (de 2 à 4 dans mon cas). Ca a l’avantage de
muscler les phalanges et on a beau dire que le travail intellectuel consomme
plus de calories que le manuel, ça ne se voit guère au niveau des hanches.
Reste donc à inventer l’ordi-vélo d’appartement, et le faire
breveter.
Mais certains ordino-dépendants seraient capables de désolidariser
sournoisement l’ordi de son support, le rendant donc amovible et de vous
tromper ainsi allégrement « chérie j’ai parcouru 120 kms aujourd’hui »
La solution : un ordi ne marchant qu’à l’énergie pédestre.
Tout çà fait un peu foutrac mais c’est le reflet fidèle de
l’intérieur de mon cerveau
Surricacophonie
DANS LA RUBRIQUE TRIAGE JETAGE, je retiens
RépondreSupprimerN’arrivant pas à me SD ( séparer de ), terme acceptable pour dire « jeter » , mon activité se borne donc à déplacer des choses d’un endroit à un autre .Au bout d’un moment je me mets à douter sérieusement de l’efficacité de mon entreprise, surtout quant les piles de vêtements s’écroulent régulièrement , que pour trouver une casserole je suis obligée de sortir tout ce qui se trouve devant , sur les cotés et au dessus..
ah! comme je te comprends, chère Surricat, en cela, nous sommes sœurs. et au grand desespoir de Coco, qui commence à se faire une raison, et à renoncé à me prodiguer ses conseils: "tu devrais commencer par une pièce, moi je commencerais par les vécés...".et j'en passe!!!
je ne désespère pas d'y arriver un jour, mais il faudrait que je commence par investir ma cave pour y faire un peu de vide dans le"ça pourrait servir" et dans le" je suis dans un carton depuis mon emmenagement". Aïe, aïe,aïe, caramba!
y parait que si on y arrive, après, on comprend comment ranger le caravansérail qu'on a dans la tête. Si seulement. Pour l'instant contentons nous d'un vœu pieux qui nous accompagne tous les jours, lorsque notre regard désespéré se pose sur toute pile de "je ne sais quoi".............