dimanche 28 avril 2013

Restes éparts de blog tombés dans les oubliettes



Restes éparts de blog tombés dans les oubliettes du cyberespace à propos de je ne sais plus trop quoi.

Me revient un lointain souvenir, il était question de syndrome, donc par probité intellectuelle et morale, je suis allée consulter la définition. La démarche pour louable quelle soit, m’a tellement traumatisée que je vous ferai grâce du résultat de mes recherches et je passerai directement à la  liste suivante :

Les abréviations et leur contenu médical :

DE. Dépression endogène
DR dépression réactionnelle  
DPI dépression passant inaperçue
DEA dépression pour emmerder les autres, (attention je sens que je vais faire une dépression)  FM fibromyalgie simple
FMC la même mais compliquée (pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué)
SFC syndrome de fatigue chronique, (certainement due à un virus corse)
SGS Syndrome de Gougerot-Soeren ou syndrome sec « du au réchauffement climatique »
SPT stress post-traumatique
SPTR syndromes post traumatiques à répétition, etc. ….
Et là je ne vous parle que de mes syndromes reconnus et approuvés médicalement. (Légèrement améliorés quand même.)
Syndromes qui sont peut être les vôtres, si ce n’est pas maintenant, ne vous découragez pas, vous avez tout le temps.

J’ai par ailleurs une très intéressante collection de syndromes strictement personnels :
SY (pour syndrome, trop long à écrire)

SY de la roue de secours,
SY spontex ou de bob l’éponge 
SY de la femme de Zorro qui attend telle pénélope le retour du Héros
SY de la voix consultative à condition d’être d’accord 
SY du poisson rouge dans son bocal qui attend Alzheimer
SY de Oreste SaintDrome, un très vieil ami à moi
SY du assis-coucher-debout
SY des personnalités multiples-qui-se-flanquent-sur-la-gueule
SY du touchez-pas-à-mon-psy-ni-à-ma-névrose-c’est-à-moi 
SY du diesel en panne de pré chauffage par – 35°  avec batterie HS et dans le mauvais sens de la pente.….
SY PPFRQTPH (la pauvre petite fille riche qui a tout pour être heureuse).je tiens particulièrement à celui-ci, car il a tenu une place importante dans mon existence.

Et ce n’est certes pas fini, mais je m’empresse de publier ces bribes qui moisissaient depuis un temps certain dans la stratosphère du cyber espace avant qu’elles ne perdent toute crédibilité et que le lecteur éventuel lui, perde tout espoir de les relier à quoi que ce soit de compréhensible dans ce Blog légèrement déjanté.

Surricatagaga

Autre morceau resté en rade et renfloué in extrémis avant de sombrer irrémédiablement dans l’oubli Alzheimerien le plus total.

Revenons à la rubrique triage, je me suis un peu laissée entrainer, effectivement j’ai tendance à fonctionner ainsi :
Je pense à A, qui me fait penser à B, lequel me rappelle une bonne blague sur C qui a vraiment un tas de choses en commun avec D, et à propos, il faut que je raconte ce que E a fait avec la poêle à frire qu’il avait empruntée à A .Et vous avez de la chance que je n’aille pas jusqu’a Z.

Rien à voir Dieu merci, je l’espère  avec la voisine qui vous rapporte tous les potins du quartier :
Le cancer de Mme Padchance emportée en six mois, alors qu’elle pétait la santé « nous sommes bien peu de chose » ! , les catastrophes climatiques qui montrent bien que Nostradamus et le calendrier aztèque avaient raison pour 2012, ces Arabes qui ne sont probablement pas tous des extrémistes, mais alors pourquoi les femmes portent elles le tchador ? (je ne suis pas raciste mais avouez qu’il y aurait de quoi !) en passant par le réchauffement planétaire à effet de serre, le pape qui démissionne ……….
Sans oublier les conflits et scandales bien juteux en cours.

La dite voisine tente de poursuivre (en vous acculant contre un mur ou une vitrine) sur la nouvelle génération. Celle-ci, non contente de ne pas se lever dans le tram pour laisser asseoir un vieux monsieur cacochyme (çà c’est tout spécialement pour Corinne) , porte des baskets délassés et met les pieds sur les banquettes. Ouf !
Toutes choses que vous ignoriez, bien entendu.

Vous avez beau reculer pas à pas en marmonnant quelques excuses vaseuses et absolument pas convaincantes sur un supposé rendez vous urgent. Vous serez poursuivi et  ..culé  (acculé bien sur, si vous avez pensé a autre chose c’est du à votre esprit mal tourné ) par ladite voisine, vous ne vous en tirerez pas à moins d’une demie Heure

Et encore contraint de lâcher quelques : Ah la la dans quel monde vivons nous !  je me demande où nous allons ! De mon temps …… ! ou dans le genre pseudo érudit, « c’est la décadence ma bonne dame comme la chute de l’empire romain en 1000 fois pire, laquelle fut suivie de l’invasion des Visigoth, Ostrogoth,  Escargoth et autre péril jaune », considérations dont vous n’êtes pas très fièr et qui n’arriveront même pas à décourager votre interlocutrice.
  
Vous profiterez d’une apnée ou d’une syncope  providentielle de cette brave femme pour détaler et sauver votre peau ainsi que ce qui reste de votre santé mentale.

(Pensez à réutiliser ce paragraphe dans une prochaine rubrique sur les relations sociales)

Autres Reliquats,

Trier, éparpiller, jeter.

Apres cette légère digression revenons au triage et en particulier au jetage.   

La chose se complique déjà s’il faut trier en vue de choisir, et devient carrément impossible si
ça débouche sur la notion  « se séparer de » ! Vous remarquerez que je n’emploie pas le terme de jeter, car je friserai le coma dépassé.

Mais pourquoi direz-vous ? Avec un sens aigu de l’à-propos.
Sachez déjà que c’est atavique car dans ma famille on citait une phrase d’un ancêtre inconnu « il vaut mieux que ça fasse mal plutôt que ça se perde » en plaisantant certes, mais quand même ; imaginez un peu le manque colossal qu’indique une telle maxime familiale, venant rebondir sur les MFE (manques fondamentaux de mon existence).

Quand je pense que c’est avec une telle IFI (injonction familiale inconsciente) que j’ai fait une carrière d’apothicaire, j’en frémis encore, imaginez : un reste d’arsenic incasable, et hop ! 

Disons donc que je pars  avec un lourd handicap, auquel s’ajoute la pensée pragmatique : «ça peut toujours servir » ! Quand et à qui, çà reste à déterminer. 
Tout un reliquat provenant de périodes de guerre et de pré société de consommation ! Eh vous là bas, n’essayez pas d’en déduire mon âge !
De plus pour ma défense (si j’en ai besoin) les hommes de ma vie ont été :
L’un collectionneur plus ou moins averti,
L’autre bricoleur-transformateur de génie ; toutes activités demandant un stockage important. Autant dire qu’ils ne m’ont été d’aucun secours dans le domaine du déblayage, quand ils n’ont pas carrément aggravé la situation.

N’arrivant pas à me SD ( séparer de ), terme acceptable pour dire  « jeter » , mon activité se borne donc à déplacer des choses d’un endroit à un autre .Au bout d’un moment je me mets à douter sérieusement de l’efficacité de mon entreprise, surtout quant les piles de vêtements s’écroulent régulièrement , que pour trouver une casserole je suis obligée de sortir tout ce qui se trouve devant , sur les cotés et au dessus.

Pour m’asseoir sur mon canapé je dois au préalable écarter une douzaine de coussins à l’utilité très épisodique, sous peine de m’asseoir bancalement sur une pyramide à degrés qui m’oblige à regarder la télé en diagonale, sans compter que çà ramollit la colonne vertébrale.   

Donc, c’est dit, je suis une traumatisée de la séparation, une compulsive du stockage, une obsessionnelle du tout et n’importe quoi, une collectionneuse maniaque de tout et même du reste.
D’une part je ne peux me séparer d’un objet sans savoir s’il est bien recasé, s’il ne va pas contribuer à polluer la planète, (j’irai habiter dans une ferme dans le Larzac rien que pour pouvoir recycler, et c’est bien la seule raison) 
D’autre part, je collectionne les petites merdes qui seront autant de cadeaux potentiels mais pas toujours faciles à caser. Il peut se passer ainsi plusieurs années avant qu’une merdouille ne trouve preneur.
Je suis la reine des magasins « tout à 2 euros », l’impératrice des solderies, je me délecte dans les vides greniers .C’est préférable pour mon budget que de hanter les Van Cleef & Harpels, Dior ou remplir mon frigidaire chez Fauchon. Mais quand même, ça reste un lourd handicap par rapport à la vacuité de l’espace vital.

Dans la rubrique rangement, 

J’ai oublié de mentionner le phénomène très curieux et jusqu'à aujourd’hui inexpliqué des objets qui se déplacent dans mon dos. En effet, j’ai constaté en maintes occasions que des objets que j’avais, à l’occasion d’une rare mais nécessaire crise de rangite aigue, casés dans un lieu adéquat se révélaient introuvables au cour d’une perquisition dans ledit endroit, pour réapparaître quelques semaines plus tard, et alors que je n’en avais plus besoin.
Dans un chapitre ultérieur je traiterai du mystère inexplicable des chaussettes qui se désolidarisent et disparaissent au lavage.

                                                           Surricatéparpillé

Il y a une citation qui m’apporte un grand réconfort « rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ». Cette citation de Mr Lavoisier m’interpelle parce que :

D’une part elle sécurise ma peur fondamentale du Manque, et part ailleurs, si je pense que tout a été recyclé depuis le Big Bang,  soit 13,7 milliards d’années, c’est donc que je suis fabriquée avec du matériel d’occase, peut être périmé depuis longtemps, ce qui peut expliquer mes disfonctionnements certes, mais qui n’est pas forcément très valorisant.  

C’est un peu comme si j’étais une sous marque à la puissance X, envoyée en Afrique, car incasable ailleurs. Et vous êtes tous dans le même cas.
Reconnaissons que Dieu, le Grand Architecte ou quel que soit le petit nom que vous lui donnez……….était ou plutôt est, puisque IL est éternel, un précurseur dans le domaine Bio puisque c’est lui qui a inventé le recyclage .

A propos pourquoi pas ELLE :
Dieu, le grand Machin, est il forcément masculin, ou comme disait cette dirigeante de groupe féministe : Prions mes sœurs ELLE nous répondra !
Mais à mon vis si dieu avait été une femme il y aurait moins de merdier et plus d’ordre et d’organisation en ce bas monde. C’est bien connu, ce sont les hommes qui  se bagarrent, qui fabriquent des trucs, qui se tapent sur la gueule pour savoir qui pissera le plus loin. (Les filles pissant toutes à la même distance n’ont pas ce genre de problème).
Elles compareront plutôt leur chevelure, créant ainsi des emplois de coiffeur-visagiste-esthéticiennes …… pendant que les homme créeront des guerres et des tas de machins qui détruiront la couche d’ozone et feront sauter la planète.

Reste d’inconvénients du blog (encore un reliquat) :

Autre inconvénient du blog, ça ne fait travailler que les méninges et à la grande rigueur les doigts (de 2 à 4 dans mon cas). Ca a l’avantage de muscler les phalanges et on a beau dire que le travail intellectuel consomme plus de calories que le manuel, ça ne se voit guère au niveau des hanches.
Reste donc à inventer l’ordi-vélo d’appartement, et le faire breveter.

Mais certains ordino-dépendants seraient capables de désolidariser sournoisement l’ordi de son support, le rendant donc amovible et de vous tromper ainsi allégrement « chérie j’ai parcouru 120 kms aujourd’hui »
La solution : un ordi ne marchant qu’à l’énergie pédestre.  

Tout çà fait un peu foutrac mais c’est le reflet fidèle de l’intérieur de mon cerveau

Surricacophonie

mardi 12 février 2013

mythe de sisyphe



Mythe de Sisyphe revu et amélioré par moi-même 

Petit récapitulatif dans la collection « la mythologie grecque pour les nullissimes »

Sisyphe, dont le nom signifie l’homme sage, était un petit malin comme son nom l’indique. il vivait chez les grecs à une époque ou c’était un joyeux bordel entre les hommes, les dieux et tout le reste.
Il avait en plusieurs occasions de faire quelques bonnes blagues au dieu en chef, un dénommé Zeus, qui n’avait pas du tout le sens de l’humour, mais par contre un sens aigu de la hiérarchie et du respect qui, pensait il , lui était du.

Zeus avait donc condamné Sisyphe aux enfers, ou il devait remonter un énorme rocher qui dévalait la pente aussi sec, et ce pour l’éternité.   

Donc :

Sisyphe depuis le temps qu’il roulait son rocher avait eu le temps de voir passer du monde aux enfers et de se tenir au courant de ce qu’il se passait dans l’actualité.

Il acceptait son sort de bonne grâce, d’autant plus qu’il avait appris qu’il était devenu un mythe. Il ne pouvait décemment pas planter là son caillou, même si les ordres du patron, à savoir monter son rocher en haut d’une montagne pour le voir dégringoler illico et ce pour
l’éternité, (et l’éternité c’est long surtout vers la fin ) lui avaient parus complètement débiles.

Avait-il eu le choix ? car après tout une punition ça se lève et une malédiction ça peut se faire sauter aussi facilement qu’une contravention pour peu qu’on sache négocier avec les hommes, les Dieux et le soit disant destin. Destin, qui, comme l’a si bien dit Young nous revient dans la gueule tant qu’on n’a pas tout compris .
Pour les puristes et les méfiants de nature la citation d’origine est : « ce que l’on ne veut pas savoir de soi-même finit par arriver de l’extérieur sous la forme de Destin  ». (et vlan, 1 point pour la culture générale).

Donc Sissy avait bien choisi de rester ; et pourquoi hein !

Etait- il un maso impénitent, un résigné chronique, un type qui ne voyait pas plus loin que le bout de son cailloux ?  Un de ces aveugles congénitaux qui refusent de voir que les dirigeants, les gradés,  sont des paltoquets imbéciles qui même sortis de l’ENA de l’époque, importeraient du sable s’ils avaient la charge de gérer le Sahara.
Ou un indécis pathologique, qui devant l’éventualité d’un choix, se ronge les ongles jusqu'à l’os, en faisant le tour des innombrables conséquences possibles. Si ! J’en connais, très prés de chez moi, quasiment chez moi, OK carrément moi.

En fait il pouvait d’autant moins déserter son poste, qu’un certain Camus s’était penché sur son histoire en déclarant que, lui Sisyphe était parfaitement heureux (non mais de quoi je me mêle, qu’il vienne un peu rouler sa bosse et son rocher pour voir).
De plus un docteur Sigismond ( Sigmund pour les intimes) Freud l’avait cité pour illustrer pour sa théorie sur la névrose d’échec .

Si sa notoriété lui procurait une position sociale intéressante et une renommée mondiale, Sisyphe se trouvait coincé dans un double message : était il heureux ou en état d’échec, ce qui parait légèrement incompatible, à moins d’être un imbécile heureux ; bref Sissy se demande encore comment il doit prendre la chose !

 Il avait pensé aussi faire appel à la main d’œuvre étrangère, mais il était trop consciencieux pour déléguer dans des conditions aussi légendaires.  
Il faut bien reconnaître que le boss Z    eus était un peu flou dans ses directives, tout en étant extrêmement pointilleux quand à son autorité. Sisyphe aurait très bien pu développer un syndrome de « je navigue à vue en terrain marécageux » ou nous faire une névrose type « il veut ou il veut pas , c’est par ci ou par la », cela débouchant sur une incertitude ontologique déstructurant.

Il se trouvait quand même privilégié par rapport à son copain Prométhée qui, se faisait bouffer le foie chaque nuit par un vautour, aigle, ou autre rapace . Ouille ça doit faire mal ! Ceci ayant été décrété par le boss, sous le prétexte fallacieux que Prométhée avait donné le feu aux Hommes sans son autorisation .

Au passage : comment les grecs savaient ils que le foie était le seul organe à se régénérer ? on les savait fortiche en anatomie externe (voir les statues de l’époque) mais ils avaient aussi compris pas mal de choses de l’intérieur . mais nous traiterons du cas Prométhée une autre foi (vous n’y couperez pas) , sinon on ne vas pas s’en sortir .    

Et puis de toute façon, qu’y avait il à faire comme affaires aux enfers ?  Et ! ça c’est une phrase géniale à dire à voix haute , digne de Racine, Molière, Corneille , Feydeau ………..ou à décortiquer phonétiquement : faire, à faire, en faire, en fer, faire ou ne pas fer, là est la question ?

Mais je sens que je m’égare encore, donc revenons à nos moutons, tiens pourquoi des moutons plutôt que des vaches, des canassons, ou des pintades. Je subodore un nouvel égarement donc revenons à ce bon vieux Sisyphe .Vieux !c’est bien l’expression qui convient, car quel âge peut il bien avoir, vu qu’il date du début de la Grèce antique !

On va avoir des difficultés à s’en sortir, c’est grave, docteur le syndrome du « je sais d’où et quand je pars mais je n’ai aucune idée de ou et quand j’arrive ? »   


Re-donc Sissy avait choisi de rester et c’est tant mieux pour moi, et tant pis pour vous, car sinon cet article n’aurait pas été !
En homme avisé Sissy envisageait concrètement son avenir qui promettait (et bien non ,je ne ferai pas de jeux de mot avec le copain qui avait un sérieux problème hépatique), d’être long et chiant. Il ne semblait pas qu’il ait été prévu un syndicat aux enfers. Pourtant Dieu sait que il aurait été utile car j’imagine qu’au enfers ça doit être un peu bordélique .

Justement comme il y avait à l’époque une tétrachiée de Dieux, sous Dieux, presque Dieux, fils ,filles légitimes ou pas, cousins oncles, alliés………j’envisage donc que l’organisation devait être un peu foireuse.
 Il n’y a pas à dire nous autres catho nous avons gagné en simplification avec un seul Dieu n’ayant eu qu’un seul fils.
Remarquez qu’ils se sont bien chargés de compliquer les choses avec une mère vierge, un saint esprit, des anges, des archanges, des mésanges, des papes, des soupapes…………j’arrête car les jeux de mots deviennent des plus approximatifs et le texte de plus en plus tortueux.

Le patron ne lui ayant pas précisé les conditions de travail, sauf qu’il était scotché à son caillou, Sissy en homme pragmatique, se demanda comment il pouvait améliorer son sort . Son boulot étant quelque peu répétitif et sans grand avenir professionnel. Il envisageât de monter un syndicat ……….. mais y renonçât, car étant le seul membre, ça faisait beaucoup de paperasse pour rien.

Il décidât de s’organiser par lui-même, ne pouvant en l’occurrence pas faire exécuter par un autre ce qu’il était sensé faire en tant que mythe reconnu et agrée par les générations futures .

Dans un premier temps, il fit aménager son parcours de la façon aussi confortable que possible : un sol aplani et sablonneux, moelleux à souhait et une montée douce en zig zag avec arrêts -pipi-douche- buvette-casse croute judicieusement disposés. Il lui fallu avoir recours à des architectes infernaux et astucieux pour pouvoir faire tout ça en gardant son caillou sous la main.

Il avait bien pensé faire gazonner l’ensemble du parcours, mais le gazon ne pousse pas très bien aux enfers. ( pourquoi dit on LES enfers, y en avait il plusieurs ? je vais de ce pas me renseigner)  . le gazon s’accommodait mal du manque d’éclairage et de la chaleur ambiante .il n’y avait d’ailleurs  pas que le gazon qui souffrait du climat, d’où les arrêts sus mentionnés.

Il s’était fait avec le temps et son caractère avenant quelques bons potes, qui venaient lui faire la causette, discutant résultats sportifs ou considérations philosophiques suivant l’actualité ou l’humeur du moment.  
Je sais, vous vous demandez comment Sissy était il au courant des résultat sportifs ? Voyant défiler pas mal de monde aux enfers, il avait négocié, Zeus sait comment, un IPAD dernière génération avec internet, Google, Meetic, Face book, Skype,Tweeter……….sans oublier l’oreillette qui lui permettait de glisser le portable dans son caleçon. Et là je sais que vous allez me demander : comment faisait- il pour éviter de se faire piquer son précieux engin (son portable bien sur)avec son rocher à bout de bras.
Et bien là j’avoue : je ne sais pas !

En tout cas, ça lui permettait d’élargir son horizon quelque peu bouché par son rocher, de se tenir au courant de l’actualité, de parfaire ses connaissances au sens propre comme au sens figuré ( lequel est le propre et lequel le figuré) et même de faire la connaissance de la future Mme Sisyphe sur Meetic.

Et oui ! il y avait donc une Mme Sisyphe qui ayant très vite renoncé à le suivre dans ses pérégrinations, l’attendait en bas de la piste en lui mitonnant des petits plats, et lui tricotant des moufles ou plutôt des gants pour lui éviter les aspérités de son rocher.

Ils n’avaient eu ni le temps, ni l’occasion, ni même l’envie de faire une progéniture, car les enfants c’est bien du souci !
De toute façon les occasions de rapprochement amoureux étaient quasiment inexistants ; allez donc faire un enfant avec un homme collé à son boulot et à sa légende, et je ne parle pas des copains !
Et puis les enfants des héros, personnage célèbres, et autres figures mythiques ont, c’est connu, de gros problèmes d’identification et de développement de faux self  . Bien sur il pouvait toujours faire appel au docteur Freud et ainsi écouler le pécule qu’il avait mis de coté mais Sissy n’était pas porté sur la psychologie, il avait bien suffisamment à faire avec les mythes, les légendes, les croyances et les résultats du Loto  ………….
  
A propos, comment s’était il constitué son magot ? Dans le domaine des petits à cotés inhérents à sa situation, il avait engagé des paris sur le temps de montée dus à sa seule énergie ce qui lui demandaient de prendre soin de sa condition physique et morale.  Sissy était devenu une publicité ambulante (c’est le cas de le dire) pour la marche à pied.

Les estimations sur le temps de dégringolade  n’étaient guère intéressantes, celle-ci étant strictement soumise aux lois de la gravité. ( Pas celle de la situation mais celle de l’attraction terrestre).

Donc Sissy grâce à condition physique, s’était fait un joli petit pécule dont il n’avait aucun usage aux enfers, et qu’il ne pouvait en aucun cas transférer en Suisse, vu que la Suisse n’existait pas encore. De plus il se refusait à le transmettre à Herr Doctor Freud sous forme de rente viagère.
Mais laissons là ces considérations financière si ce n’est pour confirmer l’idée qu’on n’a rien à faire de son fric après la mort.

Des copains artistes avaient apporté leur contribution :
Un dénommé Rodin avait proposé de sculpter son rocher en énorme paire de fesse, ce qui le rendait plus attrayant à pousser.
Mme Sisyphe n’avait pas été très enthousiaste à cette idée. L’idée du sieur Dali, de peindre le portrait de sa belle mère orné de magnifiques moustaches, n’était jouissif que lors de la dégringolade vertigineuse, et la encore Mme Sissy avait mis son véto au nom de la sauvegarde de l’honneur de la famille.

Mr Picasso avait tenté de peindre un truc dont il n’avait jamais réussi à savoir ce que ça représentait  et qui lui donnait le mal à la tête tant il était biscornu.                           

En bref, Sissy était plutôt en grand sage qu’il était devenu, il avait vite compris que
rouler son rocher ou peigner la girafe ça peut paraître absurde, mais tout est dans l’art et la manière.
Comment combattre l’absurdité de la condition humaine, si tant est que celle-ci soit absurde ? La plus part ne se posent pas la question, d’autres se la posent, et trouvent un sens, ici bas ou après.
Ceux qui se sont posé la question et n’ont pas trouvé de réponse feraient mieux, comme Sisyphe de vivre la question le plus confortablement possible, et d’aménager les affres de leur quotidien .

En relisant ma prose, je vois le mythe de Sisyphe amélioré, peut être mais con fusionné certainement. Nous allons donc en rester là pour aujourd’hui. 

En tout cas si vous avez des remarques ou des suggestions pour améliorer le quotidien de ce cher ami, vous êtes chaleureusement conviés à nous en faire part dans l’espace réservé aux réponses au blog, de vive voix, par SMS, à dos de chameau,,,,,,,,,,,,,ou tout autre moyen à votre convenance.

Quoi qu’il en soit, sachez que vous pouvez d’ores et déjà transformer VOTRE DESTIN EN VOTRE DESTINÉE, et que vous pouvez en plus y prendre un grand plaisir !   
C’est pas une grosse cerise sur le cageot ça !

Au plaisir de vous lire ou de vous entendre

                                                                       Mythosurricatement votre !

dimanche 6 janvier 2013

Le retour du blog 2 ( suite de la suite de ce qui suit)




Oui je sais cet épisode sert d’alibi pour cacher le nombrilisme évident de ce blog à la gloire égotique démesurée de la surricatamoimoietmoi   

Ce foutu blog a l’l’air bien mal en point pour ce qui est de redémarrer , malgré les efforts louables de ses supporters dans tous les sens du terme .en fait cette panne blogesque cachait une lente maturation je dirai plus : une gestation.
C’est pourquoi nous : surricat, chatoulli and Co allons vous expliquer de quoi il en retourne 
Ça commence à bien faire, il est temps que de prendre les choses en main ,car ce blog est en train de s’enliser dans la mer des chargasses .

Moi chatoulli en tant qu’intervenant dument agrée j’atteste que :

Je suis arrivé comme dab pour ma petite villégiature chez la dénommée surricate avec tous mes bagages :ma caisse a litière, mes croquettes de régime, ma brosse de toilette mes petites gourmandises pour chat…..prêt a passer un petit séjour pénard et You know what : il y avait déjà tout ça sur place, et il  aussi, comble de l’horreur une chose poilue de race apparemment féline qui était déjà la depuis quelque temps et qui a aussitôt doublé de volume en faisant : pfuiiiii……

J’ai aussitôt la même chose ce qui a donné :PFUIIIII……….(la chose faisant 50 gr toute mouillée et moi une bonne taille XXXl . cette entrée en matière réussie, chacun a essayé  de trouver son territoire et vous me connaissez , je suis plutôt du genre gros pépère conciliant et je ne veux pas entrer dans des guerres intestinales .  
je ne sais pas ou ils ont trouvé ce machin à poil, mais a mon avis ils se sont fait avoir. En plus ils l’ont prise en banc, ce qui est vraiment très salissant . en fait la plus part du temps elle varie du gris poussière au beige sale en passant par un ton indéterminé , n’existant pas dans la palette des coloris connus ici bas . je dirai une non couleur d’eau sale .   

Cette petite horreur est un vrai ramasse poussière.  moi je l’aurait appelé swyffer en référence au ramasseur de poussière que l’on trouve dans toutes les bonne drogueries.  De plus elle a le museau aussi aplati que si elle avait couru derrière un camion a l’arrêt .  
le comble est qu’elle se prend pour la chat-elaine de ces lieux, elle me pique tous mes coins privilégies , allant jusqu’ a se coucher carrément dans Mon bac ,sur Ma litière .            

J’avais déjà fait remarquer que la surricat était bien atteinte dans son comportement avec moi du genre gâtisme précoce , style : le beau chatoulli ,c’est le plus beau des chachat ,il a mangé ses croquettes, il a bien fait sa crocrotte……….  Et bien elle fait pareil avec la scarlatine , elle est en extase devant le moindre miaou , ou quand elle joue avec une baballe et même quand elle dort.  
Elle a fait mettre du grillage tout le tour de sa terrasse sous prétexte que mademoiselle saute a une hauteur de 5O cm et pourrait passer pardessus bord. Evidement moi avec le pelage de mon ventre qui traine par terre et ma castration ,  il n’y a pas de risque de sauterie intempestive. Quoique étant plutôt leste par rapport a mon embonpoint , je puisse encore surprendre .  
Elle a aussi l’intention de faire une étude sociologique et comportementale sur la coexistence féline et ses rapports avec la coexistence humaine,  

Elle essaie aussi d’apprendre au surricat male a penser chat et non pas chien CAD ne pas siffler pour nous appeler, ne pas nous ébouriffer le poil sous prétexte de jouer avec nous et prétendre que nous aimons ça . mais j’ai bien compris que le cas de ce dernier était désespéré quand je l’ai entendu appeler la scartastrophe :ma stroufinnette ,ou la strou (en roulant les R…..) et essayer de faire mordre à cette dernière ses propres pattes arrières !!!!

Au passage, j’ai noté que cette dernière était bien du genre félin , ayant vite compris qu’il y avait certains concepts que le surrichien n’intégrerai jamais, elle faisait donc comme moi : fermer les yeux, plaquer les oreilles, attendre que ça passe ……….et se défiler dés que possible. Je n’ai pas encore compris pourquoi la surricate n’essayait pas la même stratégie.
Mais revenons au vif du sujet, CAD le séjour en lui-même .

Mes premiers séjours furent idylliques : chatouilliiii par ci chatouilliiiiii par la , la bouffe étant la même qu’a la maison, la piaule correcte avec terrasse et tourterelles incluses, mes petits coins a sieste préférés, je me retrouvais le même  pachatouilli que d’ab, même s’il fallait supporter les angoisses ontologiques de la surricate a propos de ma santé physique , mentale,   de ma sécurité et des retombés sur mon équilibre psychique du traitement canin inexorable du surrichien .
Ainsi que la présence que je savais maintenant inévitable et pour une durée indéterminée de la chose a poil dénommée : gatoussa, scarlett, ma pupuce, la plus belle, mon bouchoubouchou, chiffon,……franchement quand on est partie de « gossip girl issue de missionhill celestial melody (mére) et de smaragtempel’s calvin klein (pére) pour finir par «  chiffon ,moumounne bouchoubouchou la strouffinette » …….  
             On ferait mieux de fermer sa gueule de chat !!

De toute façon, quand je veux l’appeler je fais : MRAOU……..et elle rapplique au galop….. ou pas !

A l’avant dernier séjour, on frôlé la catastrophe existentielle sous prétexte de pose de parquet.
Il faut que je vous narre cela, car ce fut quasiment dantesque.
La scatastrophe et moi-même venions tout juste de trouver nos marques de coexistence , CAD qu’elle mangeait Mes croquettes, utilisait Mon bac à chat, se prélassait dans Mes coins favoris, occupait systématiquement Le point stratégique ,celui qui dessert l’accès a toutes les pièces de l’appartement, me laissant magnanimement tout le reste.      

Bref elle se comportait en vrai petite garce, en ouvrant de grands yeux étonnés quand elle me sautait dessus, soit disant pour jouer, et que je ripostais avec un PFUIIII très classe mais totalement inefficace.
A peine avais je trouvé un semblant de sécurité territoriale, que la surricate se tire sous prétexte de thalasso avec sa fille . j’ai cru comprendre qu’il y avait eu un accord préalable et non négociable qui stipulait que quand elle rentrerai 3 jours plus tard, tout serait remis en place, et que nous la gent féline ne subirions aucun dommage collatéral.  Le surrichien avait promis, juré, craché.  

En fait la surritruc est revenue pour trouver une réplique de Beyrouth mitigée Waterloo et naufrage du Titanic, avec la Scarlett et Moi-même réfugiés sur des chaises de bureau, au milieu de meubles éparts, dans un appart évoquant le radeau de la méduse, en plus venté. Nous étions alors en plein hivers   Je revois encore son air « je savais bien que ça allait être La Bérézina »

Ce fut un moment éprouvant mais extrêmement intéressant sur le plan des relations interhumaines et surtout male-femelle. Sous l’attitude apparemment résignée de la surricatastrophée se cachait un « je ne sais pas encore comment tu vas me payer ça, mais je trouverai bien, quitte à ce que ce soit dans 10 ans » .

Je vous garanti que, s’il est intéressant pour l’espèce humaine d’étudier le comportement animal, la réciproque l’est tout autant, en plus folklorique. Après tout nous descendons de la même amibe originelle.
J’ai pu faire un rapprochement intéressant dans le comportement male-femelle. Nous autres , de l’espèce masculine, privilégions la simplicité, le droit au but , le « tu veux ou tu veux pas ?» .franchement pour perpétuer l’espèce, c’est encore ce qu’on a trouvé  de plus adapté. C’est rapide, clair, efficace, on y gagne en temps ,en effort, donc en énergie ; ce qui dégage du temps sur le planning pour se livrer a d’autres activités essentielles comme regarder un match de foot a la télé pour les uns, ou se prélasser  en rêvant a des souris pour les autres (et même pour les 2 espèces). 

Mais ça, impossible de le faire entrer dans la cabeza des femelles, même pour celles qui sont, éventuellement en mesure de comprendre.
 J’ai longuement réfléchi à la chose, n’étant plus moi-même concerné par la question, donc en état de neutralité bienveillante.
Je crois que les femelles, à l’origine étant préoccupées de trouver le meilleur candidat pour leur précieuse progéniture, comme le veux la première loi : « tu feras le maximum de rejetons possible afin d’avoir les meilleures chances de « croitre et multiplier » comme ils disent dans leurs bouquins. ( et aussi d’assurer tes vieux jours, si tu n’as pas d’assurance sociale ni de retraite complémentaire ).     
Donc d’une patte, elles font des effets de poil, de démarche chaloupée, de maquillage et parfumage de chez Cha(t)nel, et de l’autre elles vous renvoient à la case départ sous prétexte qu’elles nous ont expliqué dix milles fois les règles du jeu, et que nous n’avons toujours rien compris (ce qui est tout à fait exact). 
L’autre fois j’ai entendu la surricat tenter d’ expliquer au Surrichien du Grandordinateur, au détours d’un stage sur le couple (qu’est ce que les humain ne vont-ils pas inventer) les  différances de comportement entre l’Homme et la Femme . je devrais plutôt écrire l’HOMME
et les femmes (quisontoutesparreillesdésemmerdeusesincompréhensibles.)
Je vous fais grâce du contenu, sinon ce cha(t)pitre très hilarant ne verra le jour qu’en 2017 et ne servira plus d’Ali bi à qui que ce soit. Ce texte a été écrit il y a plusieurs mois de ça, stocké dans les entrailles frigorifique de l’ordi, et servi réchauffé plus ou moins à propos.

Tant qu’à faire, je vous préviens qu’ELLE a planqué quelques épisodes qui remontent à l époque ou ELLE ne faisait même pas partie des projets de ses parents,qui étaient loin d’imaginer quel genre de rejetonne ils allais lâcher en ce bas monde. (pourquoi bas monde alors qu’on a rebaptisé les basses alpes en alpes de haute provence, plus politiquement correct !       
Et voila ELLE se débrouille encore pour parler d’ELLE, et en plus ELLE se sert de moi. vous verrez que dans peu de temps il faudra employer la 3ieme personne pour écrire les mémoires de Sa Majesté !

                      Je craque, signé chatoulliiiiiiiiiii………..

Le retour du blog (suite de la suite)



Niéme tentative de redémarrage de ce blog qui a une fâcheuse tendance à plonger dans le néant ( comme moi d’ailleurs ) .il avait l’air bien parti , çà me faisait du bien et ça ne gênait personne ,and so what ? et bien je n’en sais trop rien.

Sans doute a-t-il été victime de plusieurs phénomènes : éparpillement, usure, perfectionnisme,   
…………
Il me semble en ce moment qu’il est beaucoup question de place avec un grand P ! un grand nombre de problèmes, d’angoisses, de stress post traumatiques ou autres viennent de cette double question existentielle : être ou ne pas être ( bien sur) et  tout de suite après OU ?

Je m’explique : le fameux Hamlet en posant La question a évoqué : le problème de l’incarnation dans la présente vie :
dois je quitter le doux cocon du réservoir d’âmes ou je joue de la lyre assise sur un petit nuage rose, dans un état certes un peu chiant mais tellement confortable et rassurant car connu depuis des millénaires ou plus .(prenez une inspiration) donc disais je (recentrer , recentrer) m’incarner avec les risques et l’incertitude liés à une situation inconnue ….. ou pas? (pas par rapport a l’inconnu mais à l’incarnation).  

Et donc, si je choisis la première option (toujours ce foutu problème de choix, mais ceci est un autre dossier tout aussi épineux) la question qui suit inévitablement est : Ou ,Quand ,Comment Pourquoi ? ce qui fait que en 11 lignes 1/3 j’ai déjà soulevé une bonne douzaine de questions existentielles ( parfaitement ,vous ne les voyez pas ,béotiens que vous êtes mais elles sont fondamentales pour moi .  Ou, Quand, comment, pourquoi ? étant des questions subsidiaires découlant directement de la question primaire : être ou …….. ……vous suivez toujours ? et bien vous avez du mérite, mais accrochez vous pour la suite.

vous avez la un faible aperçu de mon fonctionnement cérébral et l’état de confusion profonde voire de prostration dans laquelle il peut me plonger .
Eparpillement, perfectionnisme, manque de limites, débilité profonde, enculage de mouches en plein vol (ou pas) toujours est il que le problème du recentrage se pose urgemment ; mais là , autre question : ou est le centre ?  je l’ai perdu de vue depuis longtemps ainsi que mon propos initial.

Et je vous fais grâce du problème du sens de tout cela . conclusion momentanée : il m’a fallu 40 min , 500 kilojoules d’ énergie pour accoucher de ces quelques malheureuses lignes qui vont susciter les questions suivantes :

quelqu'un d’autre que moi aura-t’il le malheur ou le privilège de les lire ,d’aller jusqu'au bout de ma prose sans se perdre , me prendre pour une folle grave , jeter son ordinateur à la poubelle et à tout jamais en tant que véhicule satanique de pollution mentale , ou sortir dans la rue en hululant des malédictions à mon égard . là vous respirez comme vous pouvez et quant vous pouvez !
Je ne compte pas le nombre supplémentaire de questions posées depuis le dernier questionnement ni le temps passé depuis et qui m’aurait permis de :

Vider le lave vaisselle, prendre une douche glacée (on est maso ou on ne l’est pas) , enlever les bourres de poils de Scarlett , me lamenter sur mon sort , penser à tous les gens qui s’amusent comme des fous sans moi , à tous ceux qui souffrent comme des damnés avec moi, engloutir la moitie du frigo , nettoyer ledit frigo , faire la liste du nécessaire pour regarnir le même frigo , évoquer les affres dans lesquels me plongeraient le lachage du susdit frigo , regarder un feuilleton débile a la télé , le regretter amèrement , penser aux affres d’un éventuel  lachage de ce même appareil ,  faire les quelques mètres de marche quotidienne prescrit par la faculté , penser aux quelques coups de téléphone que je devrais , serais sensée passer , pour maintenir un minimum de relations amicales voire même sociales ,histoire de ne pas me sentir devenir un ours des cavernes ,…………je sais , si vous arrivez là sans entrainement, vous êtes en apnée totale !

STOP,  STOP, STOP il est temps de penser à aérer ce texte pour le rendre lisible sinon digeste, ou au moins éviter mon asphyxie et la votre . essayer de me souvenir comment publier ces quelques pensées profondes (ou pas) sinon personne n’en profitera , ce qui serait grandement dommageable pour l’humanité (ou pas) .
Mais j’y pense in extremis : la véritable question ne serait elle pas , ni la place , ni le sens , ni l’être ………peut être juste un excès de questionnations !!!!!!

DAMNED